Accompagnement psychosocial

Accompagnement psychosocial

L’accompagnement psychosocial pour les jeunes Mena et ex-Mena est au centre des interventions du Collectif Umoya. Il s’agit d’un travail amenant le jeune vers un projet d’autonomie dont l’objectif est aussi de fédérer les différents acteurs gravitant autour du jeune. Cette initiative d’accompagnement psychosocial se veut une approche globalisée et transversale.

Les jeunes Mena et ex-Mena en situation de fragilité doivent faire face à des traumatismes et à leurs effets sur la santé : insomnies, angoisse, dissociation, cauchemars, troubles de la mémoire,…et peuvent subir un « traumatisme social » à l’origine d’autres formes de mal-être (baisse de l’estime de soi, sentiment de honte, culpabilité…) ont besoin d’une prise en charge spécifique et ciblée.

Face à la reconnaissance accordée à leur individualité, dans une perspective intégrale et intégrée, le jeune trouve sa place dans le pays d’accueil et peut investir ses projets de vie de manière autonome et
indépendante.

L’importance du lien, du lien thérapeutique, de l’attachement et de la continuité des interventions sont des éléments indispensables à un travail de reconstruction identitaire du jeune.
Dès lors, l’accompagnement thérapeutique vise à penser et panser l’expérience de rupture de liens et de repères que constitue la migration. C’est en effet particulièrement le cas d’un(e) jeune Mena et ex-Mena, qui, s’il bénéficiait dans son pays d’origine d’un réseau familial et social, se retrouve en Belgique, sans parents, sans réseau primaire, et donc complètement esseulé.

De manière concrète, des consultations sont organisées à travers un accompagnement pluridisciplinaire psychosocial à la demande du jeune et/ou de son réseau.

Sans les papiers ici, t’es rien, Dans ta tête, ça te remplit les pensées. Je ne peux pas oublier le nombre de nuits où je me suis réveillée par des cauchemars où l’on me chasse d’ici parce que je n’ai pas de papiers. C’est à ce moment-là qu’un ami m’a amené chez vous. Vous avez essayé de calmer mes angoisses, on a beaucoup parlé, et puis vous avez aussi tenté de faire bouger les choses. Finalement la réponse est arrivée et ça été un soulagement.

Malaika, 23 ans

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